Le leadership consiste à être soi-même et à faire preuve d'authenticité personnelle plutôt que d'apprendre une formule à partir d'un manuel. Les aspirants dirigeants doivent donc être fidèles à eux-mêmes; ne pas suivre servilement les idées des autres. Les modèles de rôle peuvent être puissants et ne nuisent pas à l'excellence lorsqu'ils sont trouvés; le coaching exécutif est basé sur cette prémisse.
Les vrais leaders sont prêts à révéler leur faiblesse, car ils savent qu'ils ne sont pas surhumains. Évidemment, cela ne signifie pas des faiblesses techniques ou des défaillances fonctionnelles; cela nuirait fatalement à leurs performances. Au lieu de cela, cela signifie que les dirigeants doivent révéler leurs caprices de personnalité - peut-être qu'ils sont de mauvaise humeur le matin, sont quelque peu timides avec de nouvelles personnes ou un peu désorganisés. Ces aveux montrent qu'ils sont humains et cela résonne avec d'autres confirmant que le leader est une personne - et pas seulement un détenteur de rôle.
Révélant leur vrai moi, les leaders peuvent permettre aux autres de les connaître et de les aider, ce qui permet un meilleur travail d'équipe; les abonnés peuvent également se sentir mieux s'ils ont quelque chose à redire. Ainsi, en partageant au moins certaines de leurs faiblesses, les dirigeants peuvent empêcher d'autres d'inventer des problèmes préjudiciables.
Un vrai leadership est donc bien plus qu'une démonstration de forces. Les vrais leaders reconnaissent leurs lacunes et peuvent même les faire travailler pour eux.
Les bons leaders comptent toujours sur leur capacité à lire les situations. Ils développent une «sensation» pour un environnement, et interprètent des données souples sans avoir à le dire. Ils savent quand le moral de l'équipe est irrégulier ou quand la complaisance doit changer. Il existe trois niveaux de sensibilité à la situation, chacun ayant ses propres compétences spécifiques.
Les leaders efficaces apprennent continuellement les motivations, les attributs et les compétences de leurs subordonnés importants. Ils apprennent à connaître leur peuple grâce à des contacts formels et, souvent mieux, informels, comme lorsqu'ils voyagent ensemble.
Les leaders efficaces lisent leurs équipes. Ils analysent l'équilibre composé entre les membres de l'équipe, la tension entre les tâches et les processus, et la façon dont l'équipe construit ses compétences.
Enfin, ils sont soucieux de définir les caractéristiques culturelles de leurs organisations et de garder le doigt sur le pouls du climat de l'organisation.
Il semble ironique de dire que les dirigeants prennent soin de leur peuple. Jamais remarqué le cynisme dans la main-d'œuvre en voyant un gestionnaire revenir d'un cours de formation aux compétences humaines avec une nouvelle préoccupation pour les autres. Les leaders efficaces n'ont pas besoin d'un programme de formation pour convaincre leurs employés qu'ils se soucient vraiment d'eux. Ils manifestent clairement de l'empathie pour leur peuple et se soucient intensément de leur travail.
Une véritable préoccupation est difficile car elle implique toujours un certain risque personnel - montrer une partie de vous-même et vos valeurs les plus fortes peut sembler assez effrayant. Cela peut également prendre un certain détachement - la capacité de prendre du recul, de voir l'ensemble du tableau et parfois de prendre des décisions difficiles. Le leadership n'a jamais été un concours de popularité.
Les leaders efficaces utilisent leurs différences et se distinguent par des qualités personnelles telles que la sincérité, la loyauté, la créativité ou l'expertise pure.
L'utilisation de ces différences est une compétence de leadership essentielle. Mais, comme toujours, il y a un danger - trop de distance rend impossible de détecter correctement les situations ou de communiquer efficacement.
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